Titi-Chan in Wonderland
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 [BASE DE DONNEES] Historique maison Clodrey

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tinours44
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MessageSujet: [BASE DE DONNEES] Historique maison Clodrey   [BASE DE DONNEES] Historique maison Clodrey EmptyVen 18 Jan 2013 - 1:24

Sources :http://paramourdespoupees.xooit.fr/t6659-PETITE-HISTOIRE-DES-CLODREY.htm

PETITE HISTOIRE DE CLODREY

J'ai été très étonné ,quand j'ai découvert le monde de la poupée, du peu d'intérêt que suscitait cette marque auprès des collectionneurs et amateurs.
L'absence de littérature sur le sujet y est sans doute pour beaucoup. Car ces poupées sont à la fois charmantes , de bonne qualité et très inventives. Les yeux coucou sont
certainement les meilleurs suiveurs jamais réalisés . Dans le ciel de la poupée Clodrey est une sorte de comète, c'est à dire un peu plus qu'une étoile filante comme Maréchal et Gassar ou l'espagnole Tyber; Mais Clodrey dans les mains de Claude Réfabert n'a duré qu'à peine dix huit ans.

L'absence de littérature sur Clodrey est due aussi à la pauvreté des sources. Les archives ont disparues . Seuls le livre de Catherine Réfabert, les catalogues , documents publicitaires , les ravissantes poupées et leur boites nous permettent d’approcher un peu ce fabricant mal connu.




LES CLODREY (1952-1970)

1952 : A Paris, Claude et Georgette Réfabert créent l'entreprise CLODREY.Le nom de la marque est un jeu de mot entre le prénom et la première syllabe du nom
CLAUDE RE donne CLOD REY et CLODREY.
Le couple a un fils Jacques.
Dans l'immédiate après guerre, Claude, qui avait été prisonnier de guerre, était associé dans la société PLASTIC OMNIUM. Les années de captivité l'on rendu impatient et désireux de rattraper le temps perdu.
Le produit phare des Réfabert à leurs débuts n'est pas une poupée mais une bouée. Claude travaille le plastic. Il a créé un ballon increvable. Mais celui-ci est imprévisible dans ses rebonds. Il s'essaye alors aux produits de loisirs nautiques. Une bouée sans soudure est produite, la BOUEE PNEU.Jacques est mis à contribution pour tester en piscine les produits paternels. Dans une affiche de 1955, c'est toujours les articles nautiques qui dominent.

C’est le génie de la récup qui règne en ces années d'après guerre ; les premières machines naissent du bricolage maison.
Une poupée en polyéthylène est produite, cheveux moulés et queue de cheval. Elle a les yeux peints, une tenue de toile plastifiée. Elle porte dans son dos la lettre C inclus dans deux cercles concentriques.
C'est le premier logo Clodrey et c'est peut être la première poupée de Clodrey .
Parallèlement Clodrey développe une ligne de poupées souples destinées aux tout petits , les JET PARTOUT.
Sous réserve de la datation du catalogue, une Jet partout prénommée Juliana apparait dès 1953. Poupées chiffon très solides à masque souple , les Jet partout sont vendues comme la première poupée des très jeunes enfants.

1954 : CLODREY met au point le POLYFLEX. C'est une variété de polyéthylène à la fois souple résistant et léger. Souple c'est le mot employé par CLODREY. Vu d'aujourd'hui le polyflex n'apparait pas si souple. Un couple de poupée est créé en polyflex et reçoit le nouveau logo de Clodrey l'arbre de vie et le phénix.
C'est BAMBINO ET BAMBINETTE. Ils ont toujours les yeux peints et Bambinette porte une perruque collée

1955 : Pour faire la promotion du POLYFLEX , Claude organise au cirque d'hiver un test d'écrasement. Un éléphant est convoqué à cet effet et, sous l'œil d'un huissier, le pachyderme pose sa patte sur une boite contenant Bambino (ou un de ses frères ) . Le poupon aux yeux peints sort indemne de l'épreuve.
Le slogan est trouvé :

LA POUPEE QUI A RESISTE A L ELEPHANT RESISTERA AUX ENFANTS.

1956 : CLODREY crée la première poupée française à chevelure implantée : BRIN D OR.
Il reçoit pour elle un très mérité oscar du jouet qui sera le premier d'une longue série.
Les cheveux sont implantés dans le polyéthylène. Ils sont en chlorène. Ils sont lavables et la poupée "brin d'or' est vendue avec un petit berlingot de shampoing.

1957 : Avec l'oscar du jouet l'activité poupée de Clodrey prend vraiment son essor.
Les poupées brins d'or et les bébés polyflex viennent sur le marché concurrencer les autres produits. Les poupées de cette époque ont des fossettes , les cheveux brins d'or, et la langue au bord des lèvres.

1958 : Une nouvelle série de poupées est mise au point . Il s'agit de Grisette , Gigi , Gertrude et Colombe. Cette dernière est primée à l'expo universelle de de Bruxelles.
On innove aussi chez les Jet partout avec IDOLL tout en peluche de nylon et Cyprienne. La gamme des bébés Polyflex est déclinée en différentes tailles depuis PIPO jusqu'à Dauphin. Certains sont mouilleurs d'autres ont des trous pour recevoir les soins des petites infirmières en herbe.

1959 : Clodrey est maintenant installée à Langeais , l'usine de Paris , située en étage étant peu pratique. Elle garde tout de même son établissement parisien.

1960: Clodrey invente les yeux coucou. Ces petites merveilles de simplicité font grand effet. La poupée vous suit réellement des yeux où que vous soyez. Le succès est grand et vaut à Clodrey un nouvel oscar. La première gamme des coucous est une simple adaptation aux yeux coucou de la gamme précédente. Grisette, Gigi,Gertrude deviennent des poupées coucou. Colombe devient Corélie. Les tenues y compris les tenues "luxe" sont imaginées par Georgette Réfabert.
Jusqu'ici la majorité des poupées est entièrement en polyflex. La marque Polyflex est gravée sur le dos et le logo des Clodrey rappelle la marque.
D'autres polyflex ne portant que le nom sont fournis à Gama un habilleur aux tenues très raffinées. Quelque s Clodrey ont toutefois la tête en plastisol. Les têtes sont alors marquées Clodrey sans aucune autre référence.
Les poupées des années 50 et les premières coucou se déclinent également en noir. Curieusement , les années 60 ne verront aucune poupée noire sortir des usines Clodrey.

1961 : Jacques Réfabert rencontre sur les bancs de la fac une fille d'immigrés russes prénommée Catherine. Catherine épouse Jacques et le monde des poupées. On est encore très loin de Corolle et Catherine intègre l'entreprise sous la houlette de sa belle mère.
Cette années là Clodrey sort CAROLINE, une petite mannequin à habiller sans ciseau ni fil. Elle décroche l'oscar.

1962: Catherine Réfabert réalise sa première poupée , MIck le bébé de poche. Une nouvelle série de coucou de 28 à 80 cm sort également des usines, de même que le ravissant coucou berceur dans son carton berceau. La marque JOLYDOL est déposée. Je ne connais pas pour l'instant le lien entre cette marque et Clodrey.

1963 : La petite merveille de cette année là s'appelle Sidonie. Elle n'a rien d'innovant mais sa ravissante bouille ronde est soulignée par une magnifique tenue.

1964 : FANFAN, le premier bébé électronique voit le jour. Ce poupon est équipé d'une cellule photoélectrique sensible à la lumière.Il pleure tant qu'il n'est pas revêtu de
sa couverture en rovyl. L'enfant peut le calmer aussi en lui donnant la sucette. Le poupon est assez réussi, mais privée de sucette, la bouche révèle une forme qui n'est pas très heureuse.
Cette années là les enfants de France voient apparaitre Nounours à la télévision dans la série Bonne nuit les petits. Clodrey flaire l'aubaine, Nicolas et Pimprenelle sortent des ateliers
de Langeais dans la série JET PARTOUT. Ces personnages inaugurent une longue série de personnages TV "mis en poupées" par Clodrey. Il y aura Pollux et les personnages du manège enchanté, Chapi Chapo,les Gibbis (et les Shadocks?) etc...

1965 : Un changement de norme, du moins c'est ce qu'on suppose, oblige Clodrey a abandonner les yeux coucou. Un nouveau type d'oeil apparait, assez suiveurs mais moins spectaculaires.
Cette année là Clodrey secoue la société française en sortant PETITFRERE un bébé à « stouquette ».
Le scandale est encore bien plus grand outre atlantique.

1966 : Les poupés Clodrey continuent d’évoluer. Petit à petit le Polyflex disparait dans la fabrication des têtes. Les yeux dans le plastisol paraissent plus petits d’autant qu’ils sont ombrés de longs cils.

1967 : Le sourcil Clodrey apparait sur Paloma. C’est un trait léger imitant le dessin stylisé d’un oiseau en vol. Paloma est une de mes poupées préférées ; Son visage éclairé d’un demi sourire , ses yeux ombrés de longs cils, ses sourcils en vol d’oiseai , c’est typiquement la poupée qui fait aimer la marque. L’année 1967 marque aussi le début de l’aventure des poupées à système. Claude rève d’une poupée capable de parler. Les japonais sont en avance pour tout ce qui électronique et miniaturisation. Claude contacte la firme ASAHI qui lui fournit un gramophone. Daisy est née.

Elle prononce quatre phrases. L’enfant appuye sur un bouton et l’une des phrases est prononcée.
Daisy est à la base plusieurs évolutions qui suivront comme Françoise. Elle connait un grand succès et se vend à 250 000 exemplaires.
1968 : Claude de ne veut pas en rester là , sans attendre d’engranger les bénéfices il met en chantier une marcheuse parlante. Les japonais produisent Marie Claude.
Cette poupée est un mythe et sans doute s’il en sort une un jour, dans sa boite, en quelque enchère est elle assurée d’atteindre des sommets. A l’époque elle est proposée 300 F ce qui ne la met pas à la portée du premier venu. On sait peu de chose d’elle sinon qu’elle marche parle et chante et qu’elle mesure plus de 50 cm. La présence de Reine Claude sur les catalogues l’a fait confondre avec elle . Mais le prix de Reine Claude est moindre. Sauf si … madame Réfabert dans son livre se trompe de prix. Le succès d’estime rencontré par Marie Claude pousse Clodrey a produire une poupée plus petite. Les japonais relèvent le défi et Eglantine voit le jour en 1968. Elle parle et elle marche, ou plutôt elle tressaute malgré de larges hanches et de bonnes chaussures. Fin 1968 la petite marcheuse Clodrey est dans les vitrines. Trois mois plus tard elle revient massivement en usine. Le système, trop puissant pour la poupée se casse. C’est un coup dur.

1969 : Clodrey modifie sa gamme et ses moules. De nouveaux yeux apparaissent mais sans raison de normes car les stocks pourront s’écouler . Les têtes sont maintenant moulées dans des moules numérotés. Toutes sont souples, la tête en polyflex disparait totalement. Les numéros de moules composés le plus souvent de deux nombres de quatre chiffres sont moulés dans la nuque.
Le plus grand nombre semble contenir la date. Ces nombres sont en effet compris entre 6901 et 8000 . les deux premiers chiffres pourraient représenter l’année (du moule). Cette remarque faite ici par Wendy se vérifie plutôt bien. Le numéro de moule n’indique pas la date de la poupée mais la date du moule. Une poupée 7324 ne peut pas être antérieure à 1973 .
Claude a rompu avec les japonais. Les poupées à système portent maintenant la marque Hetro qui vient d’Allemagne.

1970 : Le remboursement ou la réparation de la poupée défectueuse ruine Clodrey. Il est contraint de vendre son affaire à la CEJI un groupe dominé par des financiers. Il conserve les machines pour le travail du polyéthylène et la marque Polyflex. Le contenu des accords entre Claude et la CEJI n’est pas connu, même de sa famille. On voit apparaitre la société POUPEES CLODREY S A filiale de la CEJI. Claude quitte rapidement ses nouveaux partenaires. Avec son matériel et sa marque il se lance dans la fabrication de flacon pour la parfumerie. Il apure rapidement ses dettes. Son fils et Catherine font partie de la nouvelle entité. Pendant ces temps difficiles Clodrey sort tout de même des poupons à système et ramasse un oscar.
Pour les puristes , l'histoire de Clodrey s'arrête là. Mais la décennie qui va suivre même si elle est marquée par une baisse de la qualité réserve encore quelques pépites.


CLODREY-CEJI (1971-1982)

Les nouveaux dirigeants de Clodrey sont essentiellement des financiers. Contrairement au créateur, leur seul souci est de faire du bénéfice et réduire les couts de production. Pendant les années 71 72 73 ont ne voit pas apparaitre de réelles innovations. Nini qui apparait en 1972 semble bien avoir été sortie des cartons de l’ancienne Clodrey. La nouveauté réside plutôt dans les tenues qui réflètent cette époque fleurie et très colorée,les Pops, poupées souples à armatures aux allures de mannequins et le retour des poupées noires que Clodrey n’ a pas produit depuis les années 50.

En 1974, une petite pépite va sortir de l’imagination de Catherine Réfabert . A partir d’un dessin de sa fille, elle conçoit une poupée toute simple au visage à peine esquissé et vetue d’une robe semée de myosotis. C’est Chiffon. Le staff de Clodrey est septique mais permet tout de même à Catherine de réaliser ce « caprice de bonne femme ». Bien présentées dans des boites en balsa les frères et sœurs de Chiffon constituent la famille C R. Ils préfigurent un peu ce que seront les Corolle.
Le succès est au rendez vous au grand dam des dirigeants de la CEJI qui s’empressent néanmoins de déposer la marque CR et le logo . Les C R sont le chant du cygne des Réfabert. Ils sont remerciés peu après.

Au milieu des années 70 la mode est au « vintage » . Les petites fille modèle de Clodrey font écho aux Yette de Montbrison (Gégé). Clodrey va chercher les innovations chez les autres, à l’image de PATTY en 1976 . Ils déclinent encore des poupées dans le style C R mais sans renouveler le genre.
A la fin des années 70 la CEJI est en difficulté. Elle doit céder ses actifs dont Clodrey qui échoit à la firme AJENA.


LES CLODREY AJENA (1982-87).

On sait peu de chose de cette période sinon de quelques produits phare comme les Tonic,les Disco et les Funky poupées souples, nées d’anciens moules Clodrey, relookées années 80.
Le logo des Clodrey Ajena c’est le nom Clodrey dans lequel le O est remplacé par un cœur.



Voici, dans son intégralité un texte extrait du livre de Catherine Réfabert ,"Un amour de poupée" édité en 1994 chez Albin Michel:

Fort de son succès, Claude s’envola une troisième fois pour le Japon. L’ingéniosité des techniciens nippons avait encore fait ses preuves ils avaient mis au point une poupée qui parlait et marchait.
Une petite merveille de technique que Claude rapporta à Langeais. «Marie-Claude» vit le jour en 1968, un an seulement après « Daisy ».
Décidément Clodrey allait vite, peut-être trop vite. Les nouveaux modèles se succédaient année après année.
On innovait sans cesse pour rester en tête des entreprises créatrices. Les investissements devaient suivre cette politique.
«Marie-Claude» était une grande poupée, très attirante bien sûr, mais qui souffrait de deux handicaps.
D’abord, elle était trop lourde, plus de trois livres, et elle mesurait cinquante centimètres.
Comme « Petit Frère », elle n ‘était donc pas adaptée à la taille des enfants.
Ensuite, elle était chère près de trois cents francs. Elle eut, néanmoins, un succès d’estime.

Claude ne voulait pas en rester là. Une nouvelle génération de poupées était en marche. Il devait la faire
Mon beau-père tenait à ce que les choses avancent tambour battant. Il commanda à ses amis japonais un nouveau mécanisme,
moins volumineux, pour le loger dans le corps d’une poupée plus petite que «Marie-Claude ».
Elle marchait et parlait en même temps. C’était la première « petite poupée marcheuse parlante» commercialisée en France.
Elle avait une démarche de canard car son système d’articulation l’obligeait à se déhancher de droite à gauche.
Je n’avais guère mon mot à dire dans la conception des poupées Clodrey.
Mais j’étais leur styliste depuis des années et mon beau-père m’avait chargée de créer une robe spécialement adaptée à la morphologie
de cette demoiselle. Elle avait en effet les hanches lourdes et les jambes écartées pour assurer sa stabilité pendant la marche.
Je devais donc lui confectionner une jupe un peu large pour cacher son bassin.
Elle se vendit, malgré tout, à près de cent mille exemplaires.
Mais sa réussite commerciale masquait un défaut de fabrication qui allait coûter très cher à l’entreprise.
Un vice peut tuer une vertu. Clodrey allait en avoir rapidement la preuve.
Au bout de sept heures de marche environ, la poupée ne pouvait plus avancer, Une des cames qui actionnaient le mécanisme de marche se brisait.
Au cours du premier trimestre de 1969, plus de trente mille poupées retournèrent à l’usine pour être réparées.
C’était trop, Un coup dur, très dur même pour l’entreprise qui perdit ainsi des milliers d’heures à réparer une à une les poupées cassées.
Clodrey dut même souvent les rembourser. Bien entendu, Claude alerta son fournisseur japonais.
Mais Asahi fit la sourde oreille et refusa de payer Les pots cassés..... "

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